Revue de la saison 19-20 de ski cross par Kelsey and Ian

Alors qu’arrive l’hiver, nous avons pensé que l’occasion était belle de revivre les meilleurs moments de la campagne de ski cross 2019-2020 de la Coupe du monde, du point de vue de deux coureurs canadiens maintenant à la retraite, Kelsey Serwa et Ian Deans.

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Recap of Ski cross season 19/20 written by Kelsey and Ian

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Alors qu’arrive l’hiver, nous avons pensé que l’occasion était belle de revivre les meilleurs moments de la campagne de ski cross 2019-2020 de la Coupe du monde, du point de vue de deux coureurs canadiens maintenant à la retraite, Kelsey Serwa et Ian Deans.
Brady Leman, Ryan Regez and Kevin DruryBrady Leman, Ryan Regez and Kevin Drury

Photo credit: GEPA pictures/ Daniel Goetzhaber

Alors qu’arrive l’hiver, nous avons pensé que l’occasion était belle de revivre les meilleurs moments de la campagne de ski cross 2019-2020 de la Coupe du monde, du point de vue de deux coureurs canadiens maintenant à la retraite, Kelsey Serwa et Ian Deans.

Ian a pris sa retraite de la compétition au terme de la saison de Coupe du monde 2017-2018. Il habite aujourd’hui à Seattle, dans l’état de Washington avec son épouse Chelsea et leur berger australien Evy. Quand il ne consacre pas toute son attention à sa nouvelle carrière en ventes dans le secteur des biotech, vous le trouverez au gym, se préparant sans répit à un éventuel comeback (on ne sait jamais), ou sur un terrain de golf à tenter de se convaincre qu’il est meilleur au golf qu’il ne l’est en réalité, ou encore dans son jardin à animer une série télé vantée par la critique (en fait, par Evy et Kelsey) sur les bonnes et les moins bonnes méthodes d’entretenir une pelouse.

ian deans ski crossian deans ski cross
kelsey serwa ski crosskelsey serwa ski cross

Kelsey, pour sa part, médaillée d’or aux jeux olympiques de 2018 devenue aujourd’hui ambassadrice de la marque Elan, a, elle, pris sa retraite de la course à la fin de la saison 2018-2019 et plongé dans ses études en kinanthropologie à l’Université de Colombie Britannique, en Okanagan. Depuis son retrait de la compétition, Kelsey a épousé son amoureux de longue date, Stan Rey, avec qui elle a s’est jointe au mouvement de la boulangerie au levain – comme des milliers d’autres artisans confinés – en ces temps de Covid.

Kels : Dis-moi, Ian, comment as-tu composé avec la retraite et comment trouves-tu le fait de suivre la série à distance ?

Ian : Ouais… la retraite, c’est bizarre. Bien des athlètes voient leur retrait du sport comme une sorte de condamnation à mort et je dois admettre que c’était comme ça que je voyais initialement la chose dans les premiers jours qui ont suivi l’annonce de ma retraite. Depuis lors, je ressens tout un éventail de sentiments : les entraînements me manquent, tout comme les aléas de la compétition, aussi bien que la compétition elle-même. Et d’un autre côté, la retraite m’a amené à élargir ma vision des choses aussi bien que mes habiletés professionnelles et personnelles, ce qui me permet de me développer et de mieux définir qui je suis en tant qu’être humain. Tout en connaissant du succès autrement que dans le sport, l’une des choses auxquelles je me suis consacré depuis ma retraite, c’est de demeurer bien branché sur le monde su ski cross par le biais par exemple de mon engagement communautaire et en restant bien attentif aux différentes sources d’information pour m’assurer que je ne perdrai jamais de vue mes origines. Non seulement ça contribue à me donner l’impression que je suis encore engagé dans le sport, mais en visionnant des courses, en encourageant les participants ou même en exprimant mes commentaires sur Instagram live, je réussis à mieux célébrer les accomplissements de mes ex-coéquipiers de l’équipe nationale et du team Elan.

 

Ian : Kels, avoue qu’on a eu du plaisir à coanimer la diffusion de quelques courses, mais quels ont été pour toi les moments les plus forts quand tu repenses à cette dernière saison ?

Kels : L’un des meilleurs moments du début de saison aura sans doute été de coanimer avec toi, Ian, la course de coupe du monde d’Arosa ! J’essayais d’étudier entre les manches en vue de l’examen final que je devais passer dès après la course, ce qui a finalement eu lieu une petite demi-heure après le podium ! Kevin Drury y avait remporté sa seconde course de la saison et avait sur cette lancée poursuivi sa domination de la saison, amassant deux autres victoires et trois autres deuxièmes positions.

 

Kevin Drury and Ryan Regez on the podium, Val ThorensKevin Drury and Ryan Regez on the podium, Val Thorens

C’est toujours agréable de célébrer les succès de nos amis et Kevin attire facilement notre support. Il s’est révélé être un incroyable coéquipier au fil des ans et il est impressionnant aussi bien en course qu’en toute autre circonstance. Le Suisse Ryan Regez est lui aussi, cette saison, passé à la vitesse supérieure et a ainsi réussi à créer le suspense autour de son cas. Reconnu pour sa vitesse sur de courts parcours plus techniques, c’était bien de voir Regez progresser pour en arriver à connaître aussi du succès sur de plus longues pistes, cette saison. Il a décroché la 3e position à Val Thorens (FRA), a dominé à Montafon (AUT), tout aussi bien qu’à Idre (SWE), où il a aussi monté sur le podium en 3e position, ce qui lui a permis de se classer au second rang au classement cumulatif de la saison de Coupe du monde. Pour moi, le plus excitant du ski cross, c’est de voir à quel point les positions des coureurs peuvent changer rapidement, alors que les athlètes se bousculent littéralement pour prendre la tête de l’épreuve !

 

Kels : Ian, quels sont pour toi les moments les plus fous de la saison ?

Ian : L’un des meilleurs côtés de YouTube, c’est qu’on peut retourner voir les moments qui ont retenu notre attention, un peu comme on faisait sur un lecteur DVR (en resterait-il aujourd’hui dans les maisons ?). J’ai bien dû ainsi « rembobiner » une centaine de fois des extraits pour revoir la grande habileté de Brady Leman au moment de dépasser ses concurrents, à Sunny Valley. Manche après manche, il devançait ses rivaux avec une étonnante aisance au cours de ses descentes. Ça n’avait rien de facile, mais il y réussissait comme tant de fois auparavant. Tu te souviens de ses dépassements, aux finales de Megève, il y a quelques années ? Ce gars-là se comporte comme un chirurgien sur skis : il dissèque le parcours… aussi bien que ses concurrents ! On voit bien que, lorsqu’il entre dans « sa zone », il est impossible d’arrêter la locomotive qu’il devient en course !

 

Brady Leman, ski cross Sunny ValleyBrady Leman, ski cross Sunny Valley

Ian : Kels, nous pourrions passer la journée à nous remémorer les succès de nos coéquipiers de l’écurie Elan (en évoquant le balayage pour débuter de l’escouade masculine), mais de pair avec les bons côtés viennent les mauvais... alors, dis-moi, comment va Dirt Squirrel #2 ?

Kels : Qu’il soit clair une bonne fois pour toutes que je l’ai toujours vue comme ma meilleure amie, ma coéquipière à vie, ma partenaire de vie (non-sexuelle !), ma dame d’honneur, celle que l’on connaît sous le nom de Britt Phelan, c’est elle, la véritable « Dirt Squirrel ». Après une formidable seconde position à Nakiska (CAN), suivie d’une 3e place à Idre (SWE), Britt a subi à Megève (FRA) une blessure qui a mis fin à sa saison. Heureusement, le Dr. Mark Heard – le même qui nous a opérés, toi et moi plus d’une fois – a réalisé une intervention chirurgicale parfaitement réussie, le 14 février dernier, et j’ai le plaisir de t’annoncer que Britt prend déjà un malin plaisir à me devancer à vélo. Elle est assurément l’athlète la plus assidue que j’aie connue et il ne fait pour moi aucun doute qu’elle ne sera non seulement très rapidement installée dans un portillon de départ, mais qu’elle remontera très bientôt sur les podiums !

Bien à vous,

Kelsey Serwa & Ian Deans

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Brady Leman, Ryan Regez and Kevin DruryBrady Leman, Ryan Regez and Kevin Drury

Photo credit: GEPA pictures/ Daniel Goetzhaber

Alors qu’arrive l’hiver, nous avons pensé que l’occasion était belle de revivre les meilleurs moments de la campagne de ski cross 2019-2020 de la Coupe du monde, du point de vue de deux coureurs canadiens maintenant à la retraite, Kelsey Serwa et Ian Deans.

Ian a pris sa retraite de la compétition au terme de la saison de Coupe du monde 2017-2018. Il habite aujourd’hui à Seattle, dans l’état de Washington avec son épouse Chelsea et leur berger australien Evy. Quand il ne consacre pas toute son attention à sa nouvelle carrière en ventes dans le secteur des biotech, vous le trouverez au gym, se préparant sans répit à un éventuel comeback (on ne sait jamais), ou sur un terrain de golf à tenter de se convaincre qu’il est meilleur au golf qu’il ne l’est en réalité, ou encore dans son jardin à animer une série télé vantée par la critique (en fait, par Evy et Kelsey) sur les bonnes et les moins bonnes méthodes d’entretenir une pelouse.

ian deans ski crossian deans ski cross
kelsey serwa ski crosskelsey serwa ski cross

Kelsey, pour sa part, médaillée d’or aux jeux olympiques de 2018 devenue aujourd’hui ambassadrice de la marque Elan, a, elle, pris sa retraite de la course à la fin de la saison 2018-2019 et plongé dans ses études en kinanthropologie à l’Université de Colombie Britannique, en Okanagan. Depuis son retrait de la compétition, Kelsey a épousé son amoureux de longue date, Stan Rey, avec qui elle a s’est jointe au mouvement de la boulangerie au levain – comme des milliers d’autres artisans confinés – en ces temps de Covid.

Kels : Dis-moi, Ian, comment as-tu composé avec la retraite et comment trouves-tu le fait de suivre la série à distance ?

Ian : Ouais… la retraite, c’est bizarre. Bien des athlètes voient leur retrait du sport comme une sorte de condamnation à mort et je dois admettre que c’était comme ça que je voyais initialement la chose dans les premiers jours qui ont suivi l’annonce de ma retraite. Depuis lors, je ressens tout un éventail de sentiments : les entraînements me manquent, tout comme les aléas de la compétition, aussi bien que la compétition elle-même. Et d’un autre côté, la retraite m’a amené à élargir ma vision des choses aussi bien que mes habiletés professionnelles et personnelles, ce qui me permet de me développer et de mieux définir qui je suis en tant qu’être humain. Tout en connaissant du succès autrement que dans le sport, l’une des choses auxquelles je me suis consacré depuis ma retraite, c’est de demeurer bien branché sur le monde su ski cross par le biais par exemple de mon engagement communautaire et en restant bien attentif aux différentes sources d’information pour m’assurer que je ne perdrai jamais de vue mes origines. Non seulement ça contribue à me donner l’impression que je suis encore engagé dans le sport, mais en visionnant des courses, en encourageant les participants ou même en exprimant mes commentaires sur Instagram live, je réussis à mieux célébrer les accomplissements de mes ex-coéquipiers de l’équipe nationale et du team Elan.

 

Ian : Kels, avoue qu’on a eu du plaisir à coanimer la diffusion de quelques courses, mais quels ont été pour toi les moments les plus forts quand tu repenses à cette dernière saison ?

Kels : L’un des meilleurs moments du début de saison aura sans doute été de coanimer avec toi, Ian, la course de coupe du monde d’Arosa ! J’essayais d’étudier entre les manches en vue de l’examen final que je devais passer dès après la course, ce qui a finalement eu lieu une petite demi-heure après le podium ! Kevin Drury y avait remporté sa seconde course de la saison et avait sur cette lancée poursuivi sa domination de la saison, amassant deux autres victoires et trois autres deuxièmes positions.

 

Kevin Drury and Ryan Regez on the podium, Val ThorensKevin Drury and Ryan Regez on the podium, Val Thorens

C’est toujours agréable de célébrer les succès de nos amis et Kevin attire facilement notre support. Il s’est révélé être un incroyable coéquipier au fil des ans et il est impressionnant aussi bien en course qu’en toute autre circonstance. Le Suisse Ryan Regez est lui aussi, cette saison, passé à la vitesse supérieure et a ainsi réussi à créer le suspense autour de son cas. Reconnu pour sa vitesse sur de courts parcours plus techniques, c’était bien de voir Regez progresser pour en arriver à connaître aussi du succès sur de plus longues pistes, cette saison. Il a décroché la 3e position à Val Thorens (FRA), a dominé à Montafon (AUT), tout aussi bien qu’à Idre (SWE), où il a aussi monté sur le podium en 3e position, ce qui lui a permis de se classer au second rang au classement cumulatif de la saison de Coupe du monde. Pour moi, le plus excitant du ski cross, c’est de voir à quel point les positions des coureurs peuvent changer rapidement, alors que les athlètes se bousculent littéralement pour prendre la tête de l’épreuve !

 

Kels : Ian, quels sont pour toi les moments les plus fous de la saison ?

Ian : L’un des meilleurs côtés de YouTube, c’est qu’on peut retourner voir les moments qui ont retenu notre attention, un peu comme on faisait sur un lecteur DVR (en resterait-il aujourd’hui dans les maisons ?). J’ai bien dû ainsi « rembobiner » une centaine de fois des extraits pour revoir la grande habileté de Brady Leman au moment de dépasser ses concurrents, à Sunny Valley. Manche après manche, il devançait ses rivaux avec une étonnante aisance au cours de ses descentes. Ça n’avait rien de facile, mais il y réussissait comme tant de fois auparavant. Tu te souviens de ses dépassements, aux finales de Megève, il y a quelques années ? Ce gars-là se comporte comme un chirurgien sur skis : il dissèque le parcours… aussi bien que ses concurrents ! On voit bien que, lorsqu’il entre dans « sa zone », il est impossible d’arrêter la locomotive qu’il devient en course !

 

Brady Leman, ski cross Sunny ValleyBrady Leman, ski cross Sunny Valley

Ian : Kels, nous pourrions passer la journée à nous remémorer les succès de nos coéquipiers de l’écurie Elan (en évoquant le balayage pour débuter de l’escouade masculine), mais de pair avec les bons côtés viennent les mauvais... alors, dis-moi, comment va Dirt Squirrel #2 ?

Kels : Qu’il soit clair une bonne fois pour toutes que je l’ai toujours vue comme ma meilleure amie, ma coéquipière à vie, ma partenaire de vie (non-sexuelle !), ma dame d’honneur, celle que l’on connaît sous le nom de Britt Phelan, c’est elle, la véritable « Dirt Squirrel ». Après une formidable seconde position à Nakiska (CAN), suivie d’une 3e place à Idre (SWE), Britt a subi à Megève (FRA) une blessure qui a mis fin à sa saison. Heureusement, le Dr. Mark Heard – le même qui nous a opérés, toi et moi plus d’une fois – a réalisé une intervention chirurgicale parfaitement réussie, le 14 février dernier, et j’ai le plaisir de t’annoncer que Britt prend déjà un malin plaisir à me devancer à vélo. Elle est assurément l’athlète la plus assidue que j’aie connue et il ne fait pour moi aucun doute qu’elle ne sera non seulement très rapidement installée dans un portillon de départ, mais qu’elle remontera très bientôt sur les podiums !

Bien à vous,

Kelsey Serwa & Ian Deans