L'homme au mohawk répond à tous

Nous avons réussi à attraper le légendaire Glen Plake au vol et, entre un voyage de camping et les menus travaux qu’il a entrepris dans son garage, il a décroché le téléphone, à sa maison du Nevada. Il a bien voulu répondre à une série de questions variées qui portent sur toute l’étendue de son illustre carrière.

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The Man Behind the Mohawk Answers All

À propos du produit
Nous avons réussi à attraper le légendaire Glen Plake au vol et, entre un voyage de camping et les menus travaux qu’il a entrepris dans son garage, il a décroché le téléphone, à sa maison du Nevada. Il a bien voulu répondre à une série de questions variées qui portent sur toute l’étendue de son illustre carrière.
Glen Plake, L'homme derrière le Mohawk répond à tousGlen Plake, L'homme derrière le Mohawk répond à tous

« Bienvenue à cette session de questions-réponses 'Toujours de Bons Moments', en compagnie de nos athlètes. Il s'agit d'une série de trois épisodes dont les questions ont été formulées par nos fans. Chacun de nos athlètes a pris le temps, au cours de la saison morte, d'y répondre depuis la maison. Ici, le deuxième épisode avec Glen Plake... pour votre bon plaisir ! »

Nous avons réussi à attraper le légendaire Glen Plake au vol et, entre un voyage de camping et les menus travaux qu’il a entrepris dans son garage, il a décroché le téléphone, à sa maison du Nevada. Il a bien voulu répondre à une série de questions variées qui portent sur toute l’étendue de son illustre carrière. Ainsi, nous avons l’occasion d’en connaître un peu plus sur Glen quand il n’est pas sur ses skis. Prenez-y plaisir et, comme il dit souvent, « Ski ya soon ! »

J’aimerais savoir si Glen Plake possède encore le t-shirt qu’il portait lors de l’interview à la télé dans License to Thrill !

Je ne crois pas, mais c’est toujours possible. J’en garde certains, parce que j’ai le projet de me faire une courtepointe avec de vieux t-shirts chargés de souvenirs, mais je ne saurais affirmer que j’ai conservé celui-là en particulier. Il s’est peut-être perdu.

Y a-t-il déjà eu une période de votre vie où le ski n’était pas LA motivation de votre vie et votre carrière ?

Assez fréquemment, en fait. Bon : ça m’arrive tout le temps. J’aime séparer mon ski des autres activités qui n’ont rien à voir avec la montagne, comme mon travail d’atelier.

Au fil des ans, votre attitude aurait-elle changé face à des pentes plus verticales, ou alors la folie furieuse vous habite-t-elle toujours ?

Non, si c’est en bonne condition, ça m’allume toujours autant ! Comme je suis un esthète, j’adore tracer de longs virages sur de classiques pentes fortes. Et comme je suis un peu vieux-jeu, je ne recherche pas toujours à faire des lignes extrêmes en poudreuse comme tout le monde : j’aime bien de la neige plus ‘vieille’, une neige transformée qui est dans un cycle quelque part entre entre ramollie et gelée.

@steiner_tom: Reviendras-tu à nouveau dans les Alpes Kitz, l’hiver prochain ?

Quelle question cool ! Tout d’abord, c’était un réel plaisir de skier avec toi, Tom, comme de faire ta connaissance ! J’ai eu beaucoup de plaisir à skier avec toi ! J’anticipe avec impatience l’occasion d’y retourner et de skier à d’autres stations des environs de Kitzbühel dès que j’en aurai la chance.

Glen, un peu plus de style pour vos explorations nocturnes ne vous ferait pas de tort. Je vous recommande donc la variété Rose J:

Je ne peux imaginer une meilleure nuit à la montagne que celle passée sous une tente Samaya, après l’avoir transportée toute la journée. Ces tentes sont les plus légères au monde !

Quelle sera votre prochaine aventure ?

Je veux retourner au Népal et participer à une autre session des ‘Nepal Guides’.

Où voudrez-vous faire votre prochaine tournée ‘DHT’ ?

Probablement dans les montagnes intérieures, comme aux stations perdues de l’ouest du Colorado, du sud de l’Utah, de l’est du Montana ou dans ce qu’on appelle le ‘panhandle’ de l’Idaho. C’est là une zone où j’ai saupoudré mes visites et que j’aimerais bien explorer dans le contexte du Down Home Tour.

Bien des skieurs préfèrent le ski dans l’Ouest. Que pensez-vous du ski dans l’Est ? Il arrive à vous inspirer ?

Dans l’Est et le Midwest, il n’y a pas autant d’attrait géographique, alors je pense que l’on skie là purement pour jouir du ski et du contrôle que vous avez de vos skis sur la surface neigeuse, alors que, dans l’Ouest, on se mesure plus à des particularités géographiques. Dans l’Est, les gens skient simplement pour le plaisir de skier, ce qui demeure l’aspect qui m’inspire le plus.

Glen Plake, L'homme derrière le Mohawk répond à tousGlen Plake, L'homme derrière le Mohawk répond à tous

De tous les films auxquels vous avez contribué, lequel a été pour vous le plus fun à tourner ?

Probablement Dr. Strange Glove – pour le set-up des scènes et le fait de faire le pitre... ou encore... Maltese Flamingo – à la fois innocent et bizarre. Cette créativité me manque, celle de présenter des idées saugrenues et d'arriver à les réaliser, comme on faisait dans le bon vieux temps. Tourner un film avec en vedette des sacs de couchage et toute cette animation qui rampe autour de vous au milieu du désert n'est peut-être pas votre film de ski typique, mais c'est vraiment fun à faire ! Hahaha !

Le moment le plus effrayant que vous ayez vécu à skis ?

J'ai connu plusieurs moments de 'micro-frayeur', comme perdre pied en plein au pire endroit, ou encore ces moments où on se dit « et si ça avait vraiment mal tourné ? », alors qu'on aurait pu perdre une jambe et qu'on a tout juste rattrappé le coup... Ce sont les pires moments de frayeur parce qu'on réalise 'live' à quel point on a frôlé la catastrophe. Mais j'ai aussi vécu des moments de 'macro-frayeur', comme être sur le parcours d'une avalanche – ça, c'est de la grosse frayeur.

Depuis quand portez-vous le 'mohawk' ?

Depuis l'âge de 17 ans.

Si vous pouviez partager une remontée de télésiège avec qui que ce soit dans le monde – mort ou vivant, skieur ou pas – qui voudriez-vous voir vous accompagner ?

Rémy Lécluse et Greg Costa – mais forcément sur un télésiège triple.

Vous partez en voyage de ski. Vous ne savez pas où vous aboutirez, ni comment sera la neige. Alors quelle unique paire de skis allez-vous choisir d’emporter ?

Un Elan Ripstick 106. Point à la ligne. Ils me permettent assurément de tout faire, partout.

Quel est votre hobby ou sport favori ?

Tout ce qui consomme du pétrole ou qui défie la gravité va m’attirer. Mon hobby préféré demeure la mécanique, à tordre des boulons. Pour ce qui est du sport, je suis un gros skieur nautique et j’aime tout ce qui roule vite en brûlant du pétrole.

Quand, pour la dernière fois, avez-vous skié au même moment avec Mike Hattrup et Scot Schmidt?

En avril dernier, à l'occasion d'une réunion à Squaw Valley. Nous sommes allés skier ensemble et nous nous sommes éclatés – c'était fou ! Nous sommes encore en santé et en pleine possession de nos moyens, contrairement à ce que les gens pourraient s'imaginer en considérant nos carrières – dont je devrais peut-être même avouer qu’elles remontent à trente ans ?

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Glen Plake, L'homme derrière le Mohawk répond à tousGlen Plake, L'homme derrière le Mohawk répond à tous

« Bienvenue à cette session de questions-réponses 'Toujours de Bons Moments', en compagnie de nos athlètes. Il s'agit d'une série de trois épisodes dont les questions ont été formulées par nos fans. Chacun de nos athlètes a pris le temps, au cours de la saison morte, d'y répondre depuis la maison. Ici, le deuxième épisode avec Glen Plake... pour votre bon plaisir ! »

Nous avons réussi à attraper le légendaire Glen Plake au vol et, entre un voyage de camping et les menus travaux qu’il a entrepris dans son garage, il a décroché le téléphone, à sa maison du Nevada. Il a bien voulu répondre à une série de questions variées qui portent sur toute l’étendue de son illustre carrière. Ainsi, nous avons l’occasion d’en connaître un peu plus sur Glen quand il n’est pas sur ses skis. Prenez-y plaisir et, comme il dit souvent, « Ski ya soon ! »

J’aimerais savoir si Glen Plake possède encore le t-shirt qu’il portait lors de l’interview à la télé dans License to Thrill !

Je ne crois pas, mais c’est toujours possible. J’en garde certains, parce que j’ai le projet de me faire une courtepointe avec de vieux t-shirts chargés de souvenirs, mais je ne saurais affirmer que j’ai conservé celui-là en particulier. Il s’est peut-être perdu.

Y a-t-il déjà eu une période de votre vie où le ski n’était pas LA motivation de votre vie et votre carrière ?

Assez fréquemment, en fait. Bon : ça m’arrive tout le temps. J’aime séparer mon ski des autres activités qui n’ont rien à voir avec la montagne, comme mon travail d’atelier.

Au fil des ans, votre attitude aurait-elle changé face à des pentes plus verticales, ou alors la folie furieuse vous habite-t-elle toujours ?

Non, si c’est en bonne condition, ça m’allume toujours autant ! Comme je suis un esthète, j’adore tracer de longs virages sur de classiques pentes fortes. Et comme je suis un peu vieux-jeu, je ne recherche pas toujours à faire des lignes extrêmes en poudreuse comme tout le monde : j’aime bien de la neige plus ‘vieille’, une neige transformée qui est dans un cycle quelque part entre entre ramollie et gelée.

@steiner_tom: Reviendras-tu à nouveau dans les Alpes Kitz, l’hiver prochain ?

Quelle question cool ! Tout d’abord, c’était un réel plaisir de skier avec toi, Tom, comme de faire ta connaissance ! J’ai eu beaucoup de plaisir à skier avec toi ! J’anticipe avec impatience l’occasion d’y retourner et de skier à d’autres stations des environs de Kitzbühel dès que j’en aurai la chance.

Glen, un peu plus de style pour vos explorations nocturnes ne vous ferait pas de tort. Je vous recommande donc la variété Rose J:

Je ne peux imaginer une meilleure nuit à la montagne que celle passée sous une tente Samaya, après l’avoir transportée toute la journée. Ces tentes sont les plus légères au monde !

Quelle sera votre prochaine aventure ?

Je veux retourner au Népal et participer à une autre session des ‘Nepal Guides’.

Où voudrez-vous faire votre prochaine tournée ‘DHT’ ?

Probablement dans les montagnes intérieures, comme aux stations perdues de l’ouest du Colorado, du sud de l’Utah, de l’est du Montana ou dans ce qu’on appelle le ‘panhandle’ de l’Idaho. C’est là une zone où j’ai saupoudré mes visites et que j’aimerais bien explorer dans le contexte du Down Home Tour.

Bien des skieurs préfèrent le ski dans l’Ouest. Que pensez-vous du ski dans l’Est ? Il arrive à vous inspirer ?

Dans l’Est et le Midwest, il n’y a pas autant d’attrait géographique, alors je pense que l’on skie là purement pour jouir du ski et du contrôle que vous avez de vos skis sur la surface neigeuse, alors que, dans l’Ouest, on se mesure plus à des particularités géographiques. Dans l’Est, les gens skient simplement pour le plaisir de skier, ce qui demeure l’aspect qui m’inspire le plus.

Glen Plake, L'homme derrière le Mohawk répond à tousGlen Plake, L'homme derrière le Mohawk répond à tous

De tous les films auxquels vous avez contribué, lequel a été pour vous le plus fun à tourner ?

Probablement Dr. Strange Glove – pour le set-up des scènes et le fait de faire le pitre... ou encore... Maltese Flamingo – à la fois innocent et bizarre. Cette créativité me manque, celle de présenter des idées saugrenues et d'arriver à les réaliser, comme on faisait dans le bon vieux temps. Tourner un film avec en vedette des sacs de couchage et toute cette animation qui rampe autour de vous au milieu du désert n'est peut-être pas votre film de ski typique, mais c'est vraiment fun à faire ! Hahaha !

Le moment le plus effrayant que vous ayez vécu à skis ?

J'ai connu plusieurs moments de 'micro-frayeur', comme perdre pied en plein au pire endroit, ou encore ces moments où on se dit « et si ça avait vraiment mal tourné ? », alors qu'on aurait pu perdre une jambe et qu'on a tout juste rattrappé le coup... Ce sont les pires moments de frayeur parce qu'on réalise 'live' à quel point on a frôlé la catastrophe. Mais j'ai aussi vécu des moments de 'macro-frayeur', comme être sur le parcours d'une avalanche – ça, c'est de la grosse frayeur.

Depuis quand portez-vous le 'mohawk' ?

Depuis l'âge de 17 ans.

Si vous pouviez partager une remontée de télésiège avec qui que ce soit dans le monde – mort ou vivant, skieur ou pas – qui voudriez-vous voir vous accompagner ?

Rémy Lécluse et Greg Costa – mais forcément sur un télésiège triple.

Vous partez en voyage de ski. Vous ne savez pas où vous aboutirez, ni comment sera la neige. Alors quelle unique paire de skis allez-vous choisir d’emporter ?

Un Elan Ripstick 106. Point à la ligne. Ils me permettent assurément de tout faire, partout.

Quel est votre hobby ou sport favori ?

Tout ce qui consomme du pétrole ou qui défie la gravité va m’attirer. Mon hobby préféré demeure la mécanique, à tordre des boulons. Pour ce qui est du sport, je suis un gros skieur nautique et j’aime tout ce qui roule vite en brûlant du pétrole.

Quand, pour la dernière fois, avez-vous skié au même moment avec Mike Hattrup et Scot Schmidt?

En avril dernier, à l'occasion d'une réunion à Squaw Valley. Nous sommes allés skier ensemble et nous nous sommes éclatés – c'était fou ! Nous sommes encore en santé et en pleine possession de nos moyens, contrairement à ce que les gens pourraient s'imaginer en considérant nos carrières – dont je devrais peut-être même avouer qu’elles remontent à trente ans ?