Glen Plake: Down Home Tour

Impossible de décrire simplement en quelques mots ce qu’est le DownHome Tour ! Bon, disons que c’est une sorte de show LIVE ! Dans ce cas, Instagram devrait se changer en « Hourgram ».

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Glen Plake's Down Home Tour

À propos du produit

Impossible de décrire simplement en quelques mots ce qu’est le DownHome Tour ! Bon, disons que c’est une sorte de show LIVE ! Dans ce cas, Instagram devrait se changer en « Hourgram ».

Glen Plake's Down Home TourGlen Plake's Down Home Tour

Impossible de décrire simplement en quelques mots ce qu’est le DownHome Tour ! Bon, disons que c’est une sorte de show LIVE ! Dans ce cas, Instagram devrait se changer en « Hourgram ». Au moins, ceux qui y ont déjà participé savent de quoi je parle… Et le "Big Red" - que Dieu le bénisse - compte peut-être 9000 miles de plus, mais ça n’est rien quand on pense aux millions de sourires et de souvenirs qui ont été générés au cours de cette aventure. Pas question d’affirmer qu’il s’agit de catégories comme « les meilleures, les plus grandes », etc., pas plus d’ailleurs que nous ne voudrions affirmer avoir vécu « la meilleure journée » ou skié à « notre station préférée ». Ça n’arrivera jamais, parce que chaque expérience reste unique en soi et ne peut donc pas être comparée à une autre !

Avant que les medias sociaux n’envahissent la scène des rapports humains, je me souviens d’avoir reçu des trombes de lettres, de cartes postales, de photos de fans qui exprimaient leur appréciation - ou même leur admiration ! - pour différents aspects de ma carrière. La plupart du temps, cette correspondance me parvenait d’un bled ou d’une station de ski dont je ne connaissais que bien peu, quand ça n’était pas… absolument rien. Ma curiosité légendaire ne faisait dans ces cas que s’amplifier et j’ai vite voulu aller voir où vivaient mes fans, où ils skiaient. Un jour, j’ai eu une brève rencontre avec un skieur originaire de Caroline du Nord qui était accompagné d’un groupe de « skieurs en uniforme », alors que je participais à une promo au Minnesota, et il me dit : « ouais, la station de ski est juste là, au bout de la route »… Et soudain, j’ai eu envie d’aller à la rencontre de ces skieurs qui fréquentent toutes ces petites stations locales. Vous pensez déjà que ça allait être là pour moi une manière de remercier ceux qui m’ont permis d’avoir la carrière que j’ai eue, un geste de bonne volonté ? Peut-être un peu, mais pas essentiellement, non. Je voulais VRAIMENT aller faire ça ! Je me disais « tu ne crois pas que ce serait cool d’aller autographier des posters après avoir skié avec les locaux ? »

À l’époque, Kimberly et moi étions des « amoureux à distance » et la possibilité de faire avec elle un roadtrip de New York à Houston, Texas m’est apparue comme une riche idée : « En route, on pourrait peut-être s’arrêter en Caroline du Nord pour skier à une petite station dont j’ai entendu parler ? » Kimberly répond tout de suite : « Sans problème ! » En fait, elle connaissait l’endroit pour y avoir déjà skié ! Comme elle avait été dans sa jeunesse membre du Texas Baptist Church Ski Club, il n’était pas exceptionnel de faire le voyage là-bas. Alors, c’est ainsi qu’au milieu de la semaine, un beau matin, nous nous sommes pointés sans nous annoncer. Les locaux ont mis bien peu de temps à identifier un étranger qui ne ressemblait en rien au skieur typique qui se pointait là pour profiter de son passe-temps préféré. Le préposé à la remontée a vite fait de confirmer ses doutes auprès d’un employé de l’atelier. Pour confirmer mon identité, il a pensé de comparer la photo d’un magazine à ma bouille pourtant assez particulière, un peu comme à l’époque du Wild West, où on affichait la tête de criminels avec « WANTED » en gros titre ! Il s’est écrié « C’est LUI ! », alors que je me présentais à la remontée ! On a skié, on a bien ri en se racontant des histoires et j’ai posé ma griffe sur tout ce qui m’a été présenté jusqu’au moment où j’ai dû dire au revoir ! Puis, en route vers Houston, on ne pouvait plus s’arrêter, Kimberley et moi, de parler de cette expérience un peu folle, de revenir sur le plaisir qu’on en avait retiré et, en bout de ligne, à quel point nous avions envie de répéter l’affaire ! Notre relation « longue distance » a fini par aboutir à un mariage et je m’en suis servi comme la parfaite excuse pour me soustraire à mes engagements professionnels. J’ai dû plaider avec insistance : « Comprenez-moi, je dois partir en lune de miel ! » Ce qui avait germé ce jour-là à Beech Mountain, en Caroline du Nord, allait bientôt se révéler pleinement !

"Chaque expérience reste unique et ne peut pas être comparée à une autre."

Version originale : 1991

DownHome Tour was born circa 1991. The loose plan, just the two of us, ski every state east of the continental divide, unannounced, no direct route, or dates, a true vagabond itinerary; to ski with whomever, wherever. 68 days, 33 States 13,000 miles and 50 ski areas later we arrive back home. Over the years that tour had a huge impact on us, as well as the tens of thousands of other people. Most of the posters signed on that tour are still hanging on the ski lodge walls as well as the bedrooms and garages at their homes. It wasn’t long before we starting thinking about other regions to do “The Tour”. Southwest, Pacific Northwest, Midwest, California, back to the East skiing local, predominantly owner operated mom and pop areas, where generations of people learn how to and grow up skiing; cafeteria food is made fresh to order and the ski ticket hangs from a piece of wire called a “wicket”. There are literally hundreds of these ski areas around the USA, and thousands around the world. These ski areas are not resorts - some with have less than 200 feet of vertical, but I’ve found that the smaller the hill the bigger the heart.

8 Tours

Alors : 8 Tours au total. Les aléas de la météo et les questions de logistique semblent infailliblement orienter leur déroulement dans un sens ou un autre. Alors chacun des Tours finit par être unique en soi. Par exemple, la saison dernière, la logistique a représenté un défi, puisqu’il nous fallait parcourir le continent américain au grand complet, puis encore une fois dans l’autre sens, en plein hiver. Ça demeure à tous les coups un accomplissement que de braver les blizzards du Midwest, les « clippers » et autres « nor’easters » qui représentent, chacun à leur façon, d’importants défis. Heureusement, notre grande traversée s’est bien déroulée, alors que nous lancions le Tour à Détroit, au Michigan, pour ensuite traverser l’État de New York, puis la Nouvelle Angleterre, en route vers le Maine. Puis, retour dans l’État de New York, où l’on s’est encore fait de nouveaux amis en skiant sur des montagnes qui nous étaient inconnues, dans le plus pur style du « DownHome Tour » original. Donc toujours sans s’annoncer, puisque sans calendrier précis. En conséquence, au petit matin, il arrive souvent qu’un opérateur de Ratrac, un préposé à la fabrication de neige, un surveillant de parking ou parfois même le proprio de la station lui-même vienne frapper à la porte de notre Big Red en demandant « Glen Plake est-il vraiment dans ce truck ? ». Enjoué, je réponds OUI, en m’empressant d’ajouter « je suis venu pour skier avec vous ! ». 

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Glen Plake Instagram

Vous trouverez détails et les points saillants de notre DownHome Tour 2018/19 sur instagram.

Profitez bien de la vie à skis et on se revoit sur la neige !

Glen

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Impossible de décrire simplement en quelques mots ce qu’est le DownHome Tour ! Bon, disons que c’est une sorte de show LIVE ! Dans ce cas, Instagram devrait se changer en « Hourgram ». Au moins, ceux qui y ont déjà participé savent de quoi je parle… Et le "Big Red" - que Dieu le bénisse - compte peut-être 9000 miles de plus, mais ça n’est rien quand on pense aux millions de sourires et de souvenirs qui ont été générés au cours de cette aventure. Pas question d’affirmer qu’il s’agit de catégories comme « les meilleures, les plus grandes », etc., pas plus d’ailleurs que nous ne voudrions affirmer avoir vécu « la meilleure journée » ou skié à « notre station préférée ». Ça n’arrivera jamais, parce que chaque expérience reste unique en soi et ne peut donc pas être comparée à une autre !

Avant que les medias sociaux n’envahissent la scène des rapports humains, je me souviens d’avoir reçu des trombes de lettres, de cartes postales, de photos de fans qui exprimaient leur appréciation - ou même leur admiration ! - pour différents aspects de ma carrière. La plupart du temps, cette correspondance me parvenait d’un bled ou d’une station de ski dont je ne connaissais que bien peu, quand ça n’était pas… absolument rien. Ma curiosité légendaire ne faisait dans ces cas que s’amplifier et j’ai vite voulu aller voir où vivaient mes fans, où ils skiaient. Un jour, j’ai eu une brève rencontre avec un skieur originaire de Caroline du Nord qui était accompagné d’un groupe de « skieurs en uniforme », alors que je participais à une promo au Minnesota, et il me dit : « ouais, la station de ski est juste là, au bout de la route »… Et soudain, j’ai eu envie d’aller à la rencontre de ces skieurs qui fréquentent toutes ces petites stations locales. Vous pensez déjà que ça allait être là pour moi une manière de remercier ceux qui m’ont permis d’avoir la carrière que j’ai eue, un geste de bonne volonté ? Peut-être un peu, mais pas essentiellement, non. Je voulais VRAIMENT aller faire ça ! Je me disais « tu ne crois pas que ce serait cool d’aller autographier des posters après avoir skié avec les locaux ? »

À l’époque, Kimberly et moi étions des « amoureux à distance » et la possibilité de faire avec elle un roadtrip de New York à Houston, Texas m’est apparue comme une riche idée : « En route, on pourrait peut-être s’arrêter en Caroline du Nord pour skier à une petite station dont j’ai entendu parler ? » Kimberly répond tout de suite : « Sans problème ! » En fait, elle connaissait l’endroit pour y avoir déjà skié ! Comme elle avait été dans sa jeunesse membre du Texas Baptist Church Ski Club, il n’était pas exceptionnel de faire le voyage là-bas. Alors, c’est ainsi qu’au milieu de la semaine, un beau matin, nous nous sommes pointés sans nous annoncer. Les locaux ont mis bien peu de temps à identifier un étranger qui ne ressemblait en rien au skieur typique qui se pointait là pour profiter de son passe-temps préféré. Le préposé à la remontée a vite fait de confirmer ses doutes auprès d’un employé de l’atelier. Pour confirmer mon identité, il a pensé de comparer la photo d’un magazine à ma bouille pourtant assez particulière, un peu comme à l’époque du Wild West, où on affichait la tête de criminels avec « WANTED » en gros titre ! Il s’est écrié « C’est LUI ! », alors que je me présentais à la remontée ! On a skié, on a bien ri en se racontant des histoires et j’ai posé ma griffe sur tout ce qui m’a été présenté jusqu’au moment où j’ai dû dire au revoir ! Puis, en route vers Houston, on ne pouvait plus s’arrêter, Kimberley et moi, de parler de cette expérience un peu folle, de revenir sur le plaisir qu’on en avait retiré et, en bout de ligne, à quel point nous avions envie de répéter l’affaire ! Notre relation « longue distance » a fini par aboutir à un mariage et je m’en suis servi comme la parfaite excuse pour me soustraire à mes engagements professionnels. J’ai dû plaider avec insistance : « Comprenez-moi, je dois partir en lune de miel ! » Ce qui avait germé ce jour-là à Beech Mountain, en Caroline du Nord, allait bientôt se révéler pleinement !

"Chaque expérience reste unique et ne peut pas être comparée à une autre."

Version originale : 1991

DownHome Tour was born circa 1991. The loose plan, just the two of us, ski every state east of the continental divide, unannounced, no direct route, or dates, a true vagabond itinerary; to ski with whomever, wherever. 68 days, 33 States 13,000 miles and 50 ski areas later we arrive back home. Over the years that tour had a huge impact on us, as well as the tens of thousands of other people. Most of the posters signed on that tour are still hanging on the ski lodge walls as well as the bedrooms and garages at their homes. It wasn’t long before we starting thinking about other regions to do “The Tour”. Southwest, Pacific Northwest, Midwest, California, back to the East skiing local, predominantly owner operated mom and pop areas, where generations of people learn how to and grow up skiing; cafeteria food is made fresh to order and the ski ticket hangs from a piece of wire called a “wicket”. There are literally hundreds of these ski areas around the USA, and thousands around the world. These ski areas are not resorts - some with have less than 200 feet of vertical, but I’ve found that the smaller the hill the bigger the heart.

8 Tours

Alors : 8 Tours au total. Les aléas de la météo et les questions de logistique semblent infailliblement orienter leur déroulement dans un sens ou un autre. Alors chacun des Tours finit par être unique en soi. Par exemple, la saison dernière, la logistique a représenté un défi, puisqu’il nous fallait parcourir le continent américain au grand complet, puis encore une fois dans l’autre sens, en plein hiver. Ça demeure à tous les coups un accomplissement que de braver les blizzards du Midwest, les « clippers » et autres « nor’easters » qui représentent, chacun à leur façon, d’importants défis. Heureusement, notre grande traversée s’est bien déroulée, alors que nous lancions le Tour à Détroit, au Michigan, pour ensuite traverser l’État de New York, puis la Nouvelle Angleterre, en route vers le Maine. Puis, retour dans l’État de New York, où l’on s’est encore fait de nouveaux amis en skiant sur des montagnes qui nous étaient inconnues, dans le plus pur style du « DownHome Tour » original. Donc toujours sans s’annoncer, puisque sans calendrier précis. En conséquence, au petit matin, il arrive souvent qu’un opérateur de Ratrac, un préposé à la fabrication de neige, un surveillant de parking ou parfois même le proprio de la station lui-même vienne frapper à la porte de notre Big Red en demandant « Glen Plake est-il vraiment dans ce truck ? ». Enjoué, je réponds OUI, en m’empressant d’ajouter « je suis venu pour skier avec vous ! ». 

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Vous trouverez détails et les points saillants de notre DownHome Tour 2018/19 sur instagram.

Profitez bien de la vie à skis et on se revoit sur la neige !

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